Aménagement routier axe Saint-Lô/Coutances : l’historique du projet

Le projet d’aménagement initial

Initialement, le projet consistait à transformer la route existante reliant Saint-Lô à Coutances (la RD 972) en une route à 2 voies + 1 voie en alternance avec un séparateur central. La vitesse envisagée sur certains tronçons était de 110 km/heure. Une voie cyclable était également prévue.

Il était envisagé que les travaux se déroulent entre 2023 et 2030. Le coût total du projet était estimé à 80 millions d’euros HT, financé à 50 % par le Département de la Manche et à 50 % par la Région Normandie. La modification du tracé ayant pour objectif de sécuriser et de moderniser l’axe routier et de renforcer les liens économiques entre les 2 villes.

Les objectifs de l’aménagement routier sur l’axe Saint-LÔ/Coutances étaient les suivants :

• Améliorer la sécurité de tous les usagers avec une route adaptée au trafic actuel et futur ;
• Réduire et fiabiliser les temps de parcours ;
• Désengorger les zones où la circulation se fait plus dense ;
• Désenclaver le Coutançais, renforcer son attractivité économique et touristique.

Les aménagements proposés devront également veiller à :

• Faciliter les échanges entre Saint-Lô et Coutances, notamment pour les hôpitaux ;
• Limiter l’artificialisation des terres agricoles et les impacts environnementaux ;
• Présenter un bilan environnemental positif ;
• Améliorer la qualité des ressources en eaux.

Le projet initial en vidéo

La concertation publique

Afin d’informer le public, de recueillir ses observations et ses propositions, mais aussi de répondre aux interrogations sur le projet et ainsi d’identifier la proposition d’aménagement la plus appropriée, le Département a tenu une concertation publique entre le 31 janvier et le 11 mars 2022. Durant cette période, les habitants et les acteurs du territoire ont pu s’exprimer sur le projet à travers 2 réunions publiques et 6 permanences.

Une communication efficace, réalisée au travers de plusieurs supports d’information, a permis d’obtenir une participation active de la part des riverains, des usagers, des communes concernées et de l’ensemble des acteurs du territoires (fédérations, associations, entreprises…).

Rappel des études et des décisions antérieures