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Panorama des ressources marines dans la Manche

La flotte de pêche de la Manche compte environ 260 navires et un peu plus de 60 marins, soit 43% de la flotte régionale. Il s’agit d’une filière artisanale, 80% sont des navires de moins de 12 mètres.

LA PÊCHE ET L’AQUACULTURE DANS LA MANCHE 

La production annuelle moyenne avoisine 30 000 tonnes débarquées (27% de la production normande) pour près de 70M€ de chiffre d’affaire. Les espèces pêchées sont majoritairement les coquillages et crustacés, avec des espèces phares que sont le bulot, la coquille Saint-Jacques, et le homard.

Les ports de pêche de la Manche

La majeure partie des navires de la Manche est rattachée aux ports de Granville, Saint-Vaast-la-Hougue, Barfleur et Cherbourg. C’est dans ces ports, que l’on retrouve les plus grosses unités du département, et notamment ceux pratiquant les arts traînants. Pour le reste des ports, à l’exception de Carteret, on ne trouve que des arts dormants.

Une filière économique porteuse

La vente des produits de la pêche s’effectue pour partie dans les deux halles à marée : Granville et Cherbourg. Cependant, les quantités vendues en criées ne sont pas représentatives des tonnages débarqués : d’autres modes de commercialisation sont utilisés (mareyeurs, grossistes, vente en direct), favorisant alors les circuits courts. Seulement 47% des tonnages déclarés dans la Manche sont vendus dans les Halles à Marées. La conchyliculture constitue une activité socio-économique de premier rang pour la Normandie, plus particulièrement pour le département de la Manche qui compte environ 230 entreprises conchylicoles, générant un chiffre d’affaires d’un peu plus de 121 millions d’euros, et employant directement 3 250 actifs. Les parcs conchylicoles se répartissent sur trois bassins de production : la Manche Ouest, la Manche Est et la Baie des Veys, avec environ 900 hectares de parcs ostréicoles et 295 km de linéaire de bouchots à moules. La production annuelle d’huitres s’élève à près de 24 000 tonnes alors qu’environ 17 000 tonnes de moules sont produites annuellement. Les Iles Chausey comptent également une trentaine d’hectares consacrés à la vénériculture et à la cérastoculture, produisant environ 300 tonnes par an de coques et palourdes.

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